Face aux violences policières, l’impunité doit cesser !

Inscrivez-vous ci-dessous pour vous abonner à notre newsletter

La semaine dernière, notre délégation a réagi aux violences policières, dont les images diffusées sur les réseaux sociaux ont largement choqué l’opinion. Dans un communiqué envoyé à la presse, nous avons réclamé la suppression de la loi sécurité globale, et avons appelé la Commission européenne à condamner ces violences afin de rappeler le gouvernement français à la raison.

Nous dénonçons également l’hypocrisie des députés européens de La République en Marche, qui multiplient les discours pour défendre l’État de droit et les libertés individuelles à Bruxelles, alors même que la majorité gouvernementale s’active en France à faire passer une loi liberticide et ferme les yeux sur les violences policières, pourtant régulières depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron.

Nous appelions enfin les eurodéputés LREM à dénoncer la loi sécurité globale, en cohérence avec leurs votes au Parlement européen. En effet, en juin dernier, les élus du parti présidentiel ont tous voté, sans exception, une résolution stipulant que les citoyens ont le droit de filmer les scènes de violence policière, sans être inquiétés par la police ou l’autorité compétente. Tout l’inverse du projet macroniste !

Une question écrite au Parlement européen

Cette semaine, nous poursuivons notre travail contre les violences policières, et intervenons au Parlement européen en adressant question écrite à la Commission européenne.

Nous y condamnons la multiplication des violences policières en France au cours des deux dernières années, et dénonçons à nouveau la violence inouïe des évènements survenus ces derniers jours qui confirment la généralisation des violences policières en France.

Nous interrogeons ainsi la Commission sur la compatibilité de la proposition de loi sécurité globale et des pratiques policières en France, avec les valeurs de l’Union européenne.

Rappelons que la Commission, par l’intermédiaire de son porte-parole Christian Wigand, a déjà souligné qu’elle se réserve le droit d’examiner la loi afin de vérifier sa conformité avec le droit de l’UE.

Le texte de notre question écrite à la Commission européenne

Bloquer la loi sécurité globale

Ce travail parlementaire a un objectif clair : tout faire pour bloquer la loi sécurité globale.

Dans le cas où la Commission européenne jugerait la loi sécurité globale contraire aux valeurs de l’UE, ou en contradiction avec le droit de l’UE, elle pourrait lancer une procédure d’infraction et adresser au gouvernement de Jean Castex une lettre de mise en demeure.

La délégation France insoumise au Parlement européen

Illustration : ev on Unsplash

Plus d'articles

Démantèlement de Fret SNCF : la bombe climatique

L’Alliance écologique et sociale publie une étude sur le risque de hausse du trafic routier que va engendrer le démantèlement de Fret SNCF enclenché par le gouvernement en mai dernier. En fonction des différentes hypothèses, ce serait entre 300 000 et 520 000 poids lourds supplémentaires sur les routes de France par an.

Inscrivez-vous à notre newletter !

C'est gratuit, et envoyé une fois par semaine.

DFI

Pour vous inscrire, cliquez ici : https://d-fi.lafranceinsoumise.fr/newsletter/

Renseignez votre adresse email et recevez chaque semaine l’actualités des luttes de notre délégation au Parlement européen.