La présidence par la France du Conseil de l’Union européenne est un événement exceptionnel, qui n’a lieu qu’une fois tous les quatorze ans. C’est une opportunité historique d’influencer de manière considérable l’agenda européen. Mais pour Emmanuel Macron, l’enjeu est tout autre. À moins d’une centaine de jours de l’élection présidentielle, le Président candidat a fait un choix très clair : rabaisser le rôle de la France dans l’évolution de la coopération européenne pour mettre en scène un faux duel entre ‘pro’ et ‘anti’ européen. En témoigne d’ailleurs la polémique stérile qu’il a délibérément déclenchée en installant le drapeau européen sous l’Arc de Triomphe…
