Cette semaine avait lieu l’élection des présidents et vice-présidents des différentes commissions au Parlement européen. Une séquence fructueuse pour notre délégation puisque deux de nos députés européens ont été élus : Younous Omarjee a été réélu à la tête de la Commission du Développement Régional et Leïla Chaibi est devenue Vice-Présidente de la Commission de l’emploi et des affaires sociales. Deux domaines majeurs pour lutter contre les inégalités !
Le Parlement européen est divisé en 20 commissions, qui travaillent chacune sur un domaine de compétence spécifique. Chaque Commission est composée de député·es issus de pays et de partis variés, et dirigée par un·e président·e qui mène les négociations et organise le travail au sein du groupe de député·es. Des mandats importants car les élu·es qui sont à la tête d’une Commission sont invité·es à l’hebdomadaire Conférence des présidents, qui soumet tous les mois des recommandations sur les différents sujets à traiter par le Parlement européen et qui prépare la contribution du Parlement au programme de travail annuel de la Commission, notamment par l’établissement d’une liste des priorités politiques.
Déjà élu en 2019, le député insoumis Younous Omarjee conserve son mandat de Président de la Commission du développement régional (REGI), qui représente le premier budget au sein de l’Union européenne: 370 milliards d’euros par an ! Cette Commission a pour objectif de réduire les écarts de développement entre les différentes régions et villes européennes. Elle gère cinq fonds de cohésion, des outils majeurs de lutte contre les inégalités aux impacts très concrets.
Le Fonds européen de développement régional vient en aide aux régions les moins développées; le fonds de cohésion finance des projets dans les domaines de l’environnement ou de l’énergie; le fonds de solidarité permet de secourir un Etat dans la difficulté; le fonds social combat le chômage et favorise l’intégration sociale; le FEADER finance le développement rural : autant de combats importants qui sont au coeur du travail du député européen Younous Omarjee. Il s’assure notamment que la situation particulière des Outremers soient au centre des préoccupations de la Commission REGI, dont le rôle est de pallier aux difficultés de ces régions, bien trop souvent laissées de côté.
Notre délégation se réjouit que Younous Omarjee puisse poursuivre son travail en tant que Président de cette commission, qui œuvre de manière centrale dans la réduction des inégalités. Son investissement dans la lutte contre les multiples fractures territoriales est un pilier de nos combats à l’échelle européenne.
Le travail et l’acharnement de Leïla Chaibi ont également été reconnus par ses collègues de la Commission de l’emploi et des affaires sociales, qui l’ont nommée Vice Présidente. A travers ses votes, ses prises de parole, et sa participation active à cette Commission durant ces deux dernières années de mandat, Leïla Chaibi a démontré son engagement fort en faveur des droits des travailleuses et des travailleurs, du logement et de la justice sociale, autant de luttes qui sont centrales pour notre mouvement politique. Mais c’est aussi son travail sur le terrain qui aura marqué les esprits !
Il y a peu, son incroyable victoire pour protéger les travailleur.ses des plateformes a permis d’aboutir à une proposition législative ambitieuse de la Commission européenne, qui n’aurait pas été possible sans l’acharnement de Leïla sur ce dossier. Il est fort possible que les gros PDG des plateformes se voient obligés de salarier plus de 4 millions de travailleurs, et donc de leur ouvrir des droits sociaux tels que le droit de cotiser, le droit au chômage, les vacances, ou encore les congés maladie. La victoire des travailleur.ses des plateformes, soutenus par Leïla pendant plus de deux ans et demi, est la preuve qu’il est possible de faire plier les lobbys et de faire avancer les droits des travailleurs !
Ces deux nominations viennent s’ajouter au rôle majeur que tient Manon Aubry en tant que Co-Présidente du Groupe de la Gauche au Parlement européen. Les Insoumis·es du Parlement portent au coeur des institutions européennes nos idées pour une société plus juste, féministe, et en faveur de la bifurcation écologique. Nos élu.es ne lâcheront rien et continueront de faire entendre la voix des citoyen·nes face au mur bruxellois des lobbyistes et des financiers qui s’attaquent régulièrement et frontalement aux droits sociaux, à l’Etat de droit ou encore à l’environnement ! Comptez sur nous pour les défendre !