La semaine de plénière qui s’achève aujourd’hui a été riche de victoires pour notre délégation ! Le Parlement européen a voté en faveur de plusieurs résolutions particulièrement importantes : levée des brevets sur les vaccins contre la Covid-19, interdictions des cages pour l’élevage dans l’Union européenne et mise en demeure de la Commission pour garantir l’Etat de droit. Retour sur les combats de la semaine des élus de la délégation.
Vers la fin de l’ère des cages
Dans l’UE, plus de 300 millions d’animaux passent la totalité ou une grande partie de leur vie en cage. Portée par 1,4 millions de citoyens européens, l’initiative citoyenne européenne “pour la fin de l’ère des cages” a atteint le seuil critique nécessaire pour être examinée par les institutions européennes. Manuel Bompard a été particulièrement engagé pour soutenir cette initiative, qui s’inscrit pleinement dans son engagement en faveur du bien-être animal. La résolution votée mercredi par le Parlement européen marque ainsi une avancée significative dans ce domaine. Elle ne se contente pas d’appeler à proscrire cette pratique au sein de l’Union européenne : un amendement transpartisan co-signé par Manuel Bompard propose l’extension de cette interdiction aux importations afin que les agriculteurs européens n’aient pas à souffrir d’une concurrence déloyale.
Faisons respecter l’état de droit
Manon Aubry et Younous Omarjee sont intervenus sur le mécanisme de respect de l’état de droit. Plusieurs Etats-membre tels que la Hongrie, la Pologne ou la Slovénie bafouent constamment les droits fondamentaux de leurs citoyens et menacent la démocratie. Il est du devoir des institutions européennes de leur rappeler que l’UE ne peut être composée que de démocraties et que l’Etat de droit est l’un des fondements de notre union ! De nouvelles règles devaient permettre de cesser de financer les gouvernements qui ne respectent pas les libertés: elles sont d’ailleurs en vigueur depuis le 1er janvier. Mais dans les faits, rien n’a changé car la règle n’est toujours pas applicable.
Face à cette lenteur intolérable, le Parlement a exhorté la Commission à agir rapidement, car la protection des libertés fondamentales et des droits humains ne doit plus attendre !
Nouvelle victoire sur la levée des brevets
Pendant plusieurs longs mois, nous avons défendu la levée des brevets sur les vaccins et dû tenir le cap face à aux pressions des défenseurs des laboratoires pharmaceutiques. Malgré les tentatives de la droite pour repousser cette décision, le Parlement a voté jeudi une résolution appelant clairement à lever les brevets sur les vaccins contre la Covid-19. Ce nouveau vote vient confirmer celui du 20 mai dernier, où un amendement appelant à la levée des brevets, déposé par notre groupe de La Gauche, avait déjà été adopté. Les regards sont maintenant tournés vers la Commission qui doit prendre acte de la volonté du Parlement.
Stop aux discours mensongers sur le social
Leïla Chaibi est intervenue pour dénoncer le manque d’ambition sur les avancées sociales lors du Sommet de Porto, ainsi que le double-jeu d’Emmanuel Macron, qui se fait le chantre de l’Europe sociale alors même qu’il mène depuis le début de son quinquennat une politique de casse sociale sans précédent.
Égalité de genre
Cette semaine, Anne-Sophie Pelletier et Leïla Chaibi se sont attaquées au sexisme ordinaire qui sévit dans les sociétés européennes, chacune par un prisme différent.
Anne-Sophie Pelletier a évoqué le manque de parité dans les métiers scientifiques. Pour l’élue insoumise, un changement sociétal profond est nécessaire pour effacer cette inégalité : sensibilisation du milieu éducatif, utilisation des médias pour promouvoir l’égalité de genre.
L’eurodéputé rappelle au passage ces chiffres édifiants : “Selon le Forum de Davos (qui n’est pas un repère de gauchistes), il faudrait 257 ans pour parvenir à supprimer les inégalités de genre au travail” alors que les femmes représentent 52% de la population de l’Union européenne. Retour sur son intervention en séance plénière.
De son côté, Leïla Chaibi a interpellé les eurodéputés sur la violence en ligne, qui vise plus particulièrement les femmes. Les propos et comportements virilistes, souvent proférés par des gens se cachant derrière l’anonymat de leur écran, sont des freins à la liberté d’expression. Ils entraînent l’auto-censure, invisibilisent les femmes et légitiment la haine et la violence. Pour l’élue insoumise : “Internet doit être tout le contraire de ça : ça doit être un lieu d’expression, de liberté, de débats, d’échanges”.
Retrouvez son intervention en séance plénière.
Cette semaine a donc été marquée de plusieurs victoires pour notre délégation et montre que la lutte paye ! Rendez-vous en juillet pour la prochaine plénière !